CBK : les travailleurs déclenchent une grève illimitée pour exiger le respect de la convention collective

il y a 5 heures 31
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La tension monte à la Compagnie de Bauxite de Kindia (CBK). Excédés par ce qu’ils qualifient de mépris et de non-respect de leurs droits, les travailleurs de la société minière ont entamé, ce mardi, une grève générale et illimitée. Ils réclament l’application immédiate de la convention collective du secteur minier et le départ de leur directeur général, Peter Gaevskiy.

Dans leur avis de grève, adressé à la direction, les travailleurs invoquent le refus de cette dernière d’appliquer les articles 131.2 et 131.4 du code du travail, ainsi que le non-respect de la convention collective et de la grille de classification des emplois. Ils exigent également le départ du chef du service d’exploitation, M. Salifou Camara, immatriculé CI 428.

Selon les grévistes, la direction générale refuse de respecter la nouvelle convention. Ils considèrent que le directeur général veut violer les lois de la République. « Tant que Gaevskiy est là, nous ne travaillerons pas », martèle sous anonymat un des membres du collège syndical de la CBK.

Selon lui, la convention collective récemment signée par l’État guinéen, prévoit une revalorisation du salaire de base des travailleurs du secteur minier, à hauteur de 8,5 millions de francs guinéens. « Mais à la CBK, certains employés perçoivent à peine 2,3 millions », a déploré notre informateur.

Sur le terrain, la grève a déjà paralysé les activités de la compagnie : les trains miniers sont immobilisés et les opérations sur les sites sont totalement à l’arrêt.

D’après nos informations, les bureaux de la direction générale sont restés fermés et le directeur général était absent, au moment de la manifestation.

Malgré cette montée de tension, le collège syndical affirme rester ouvert au dialogue, à condition que celui-ci se fasse sous la médiation de l’Inspection générale du travail.

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