BAC unique à Conakry : des candidats livrent leurs sentiments après les premières épreuves

Comme annoncé précédemment, le baccalauréat unique a démarré ce lundi, 23 juin 2025, en Guinée. A Conakry, cette première journée d’évaluation s’est bien passée pour plusieurs candidats. En tout cas, nombreux sont les élèves qui disent “abordables” les sujets du jour. Ils se réjouissent aussi de la rigueur dans la surveillance.

A Kipé (dans la commune de Ratoma), des candidats rencontrés à la sortie de leur centre d’examen (après la seconde épreuve) ont fait part de leur confiance, malgré quelques petites difficultés. Trouvé au bord de la route en face de son centre, Issiaga Camara, élève de la terminale au lycée Djibril Tamsir Niane, a expliqué comment il a passé cette première journée de son bac. Il a aussi appelé ses camarades candidats à fournir beaucoup plus d’effort pour avoir un bon résultat.

Issiaga Camara élève de la terminale au lycée Djibril Tamsyr Niane de Conakry

« Pour les épreuves d’aujourd’hui, nous n’avons pas assez à dire, mais on estime que ça va aller, car c’était un peu abordable. Si nous avons bien révisé dans l’année, ces épreuves ne peuvent pas nous faire trop peur, seulement c’est au niveau de l’anglais qu’il y a eu un peu de décalage, surtout la compréhension, car beaucoup ne parvenaient pas à décortiquer le vrai sens du sujet. Moi également, au niveau de la première question, j’ai fait une erreur et je n’ai compris qu’après les épreuves, mais je compte récupérer les 4 points dans les jours à venir. Du côté de la surveillance, je ne dirai pas qu’ils ont été méchants ou sévères, ils ont fait leur rôle et c’est ce qu’on leur a demandé de faire. Donc, je ne peux pas les en vouloir, car c’est ça un examen surtout le bac. Ils ont empêché toutes tentatives de fraude, pas de communication ni échange. C’est vrai que c’est dur, mais c’est d’ailleurs ça la valeur d’un examen. En ce qui concerne le cas de si je pourrais avoir mon bac ou pas, je ne peux rien dire avec exactitude, mais comme on le dit : je suis confiant que je pourrais avoir un bon résultat. Seulement on est en Guinée, tout peut se produire. Le seul message que je peux lancer à mes amis candidats, c’est de travailler, il ne faut pas dire que tu peux et tu ne travailles pas. On a déjà fourni beaucoup d’efforts depuis le depuis le début de l’année, maintenant nous sommes à la fin, donc il faut redoubler l’effort », a dit Issiaga Camara.

En attente de son véhicule, Koultoumy Bérété, élève de la Terminale Science expérimentale au lycée les Hermites de Conakry, assure que les épreuves de cette première journée étaient un peu abordables.

En réalité, je pensais à une énigme difficile à franchir, j’avais vraiment peur et je tremblais même dans la salle, j’avais beaucoup de soucis et de stress, mais je remercie Dieu ça va petit à petit. Les épreuves d’aujourd’hui n’étaient trop difficiles, mais pas encore facile comme on le pense, mais c’était un peu abordable. Je n’ai pas remarqué une erreur de la part des surveillants car ils faisaient ce qu’ils ont à faire. Comme ça commencé, si ça continue ainsi j’aurais peut-être un bon résultat. Ce que je demande à mes amis candidats c’est de réviser et de continuer sans relâche », a demandé Koultoumy Bérété.

De son côté, André Fagboulet Tounkara, élève de la terminale Sciences mathématiques au lycée Saint Georges de Taouya, ne s’attendait pas à tel sujet de français.

André Fagboulet Tounkara, candidat

« Je dirai que ça va, car depuis la première épreuve jusqu’à la deuxième, je m’en sort un peu avec les sujets, et c’est un peu abordable. En anglais et français, ce n’était pas trop difficile, seulement on ne s’attendait pas au sujet de français-là. On pensait à une dissertation littéraire, mais ça va quand-même si on a révisé. Si ça continue ainsi je pourrais avoir mon admission par la grâce de Dieu. La surveillance je dirai merci, car ils font correctement leur travail, ils sont là pour ça. Sinon si c’était pour nous laisser communiquer, copier, tricher ou rechercher, l’État n’allait pas recruter un groupe de surveillants. Ils ont bien commencé et je voudrais qu’ils continuent ainsi. Ils seront payés pour ça et c’est leur devoir de bien faire la surveillance. Pour mes amis candidats, je leur demanderai de travailler fort, et encore d’éviter toutes tentatives de fraude. Car, si on te fraude, cela met à l’eau tout ton travail. Je les invite à faire ce qu’on leur demande, de prendre courage. Que Dieu nous protège tous et nous aide à avoir notre bac », a-t-il dit.

Roger Louhoule Blémou pour Guineematin.com

Tel : 611-22-34-46

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