PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
La Fédération guinéenne des parents d’élèves, étudiants et amis de l’école (FEGUIPAE) attache une grande importance à la rentrée scolaire, fixée à ce lundi 6 octobre dans l’ensemble des établissements d’enseignement du pays.
À la veille de cette ouverture des classes, la présidente de la FEGUIPAE, Hadja Adama Sow, a tenu à interpeller l’ensemble des acteurs impliqués dans le système éducatif sur leur responsabilité. Elle a invité chacun à s’impliquer pour une rentrée réussie.
S’adressant aux parents d’élèves, Mme Sow a rappelé que la préparation des examens de fin d’année commence dès les premiers jours de la rentrée.
« Les parents d’élèves doivent savoir que les examens ou les évaluations de fin d’année se préparent dès le jour de l’ouverture. Nous savons qu’ils se sont déjà préparés pour la reprise des cours de leurs enfants. Mais surtout, il faut veiller à leur régularité dans les écoles et assurer un suivi tant au niveau de l’école qu’à la maison. Les deux entités sont complémentaires dans l’encadrement de l’enfant. Les enseignants et les parents d’élèves doivent vraiment agir en synergie pour la réussite des enfants », a-t-elle déclaré.
S’adressant aux enseignants, elle leur a rappelé qu’ils auront affaire à des enfants qui sont les leurs. C’est pourquoi, elle les invite à afficher une réelle volonté d’aider les élèves à apprendre et à réussir.
« Les enseignants doivent faire preuve d’une volonté manifeste pour la réussite de nos enfants. Ils doivent maintenir le cap et ne pas accepter que les élèves trichent pour passer en classe supérieure. Ils doivent plutôt faire en sorte qu’ils aient un bon niveau. Pour qu’un enfant n’arrive pas à tricher en fin d’année, il faut qu’il soit sûr que le bagage intellectuel qu’il a en tête est réellement au niveau escompté », a souligné la présidente.
S’agissant du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), Hadja Adama Sow a sollicité la mise à disposition du budget d’appui aux écoles. Cela permettrait aux établissements, aux directions d’écoles, aux Directions préfectorales de l’éducation (DPE) et aux Inspections régionales de l’éducation (IRE) de bien fonctionner.
Elle a également appelé à accélérer la signature du projet de statut particulier de l’enseignant.
« Cela va nous aider à créer des conditions de travail équitables et surtout des conditions de vie améliorées pour tous les acteurs du système éducatif. Car, lorsque les enseignants sont bien traités, nous avons de meilleures chances d’avoir des enfants qui bénéficient d’une bonne formation. Nous aurons ainsi des enseignants qualifiés dans de bonnes conditions de travail et les enfants recevront une formation de qualité. C’est tout le pays qui en bénéficiera », a-t-elle argumenté.
Mosaiqueguinee.com