Abdoulaye Bah aux exclus de l’UFDG : “Soit le mea culpa, soit la rupture”

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La décision du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD) de suspendre l’organisation du congrès de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), prévu le 6 juillet, continue de susciter de vives réactions dans les rangs du principal parti d’opposition.

En marge de l’assemblée générale tenue ce samedi 28 juin au siège de l’UFDG, le coordinateur des fédérations de l’intérieur, Abdoulaye Bah, a exprimé son étonnement face à une mesure qu’il juge dénuée de fondement. Selon lui, les arguments évoqués par le ministère, notamment les tensions internes, ne tiennent pas.

« Nous avons été surpris de recevoir une lettre évoquant d’éventuelles violations de nos dispositions statutaires et réglementaires. Or, l’UFDG est seule compétente, à travers sa Direction nationale, pour statuer sur ces questions internes. Il s’agit de notre droit interne, en tant que parti légalement constitué et reconnu par l’État guinéen », a-t-il déclaré.

S’adressant aux dissidents qu’il qualifie de « réformateurs perdus », Abdoulaye Bah les invite à faire amende honorable. « Lorsque vous avez été exclu d’un parti politique sur base des fautes que vous avez commises, vous avez deux possibilités. C’est soit vous vous remettez en cause, vous faites votre mea culpa et vous demandez humblement pardon. Beaucoup ont fauté à l’UFDG, qui ont été exclus, mais après ils sont venus demander pardon et on les a acceptés. C’est simple. Quand vous persistez dans la faute, la faute devient encore plus grave. Donc vouloir faire du tort à l’UFDG, c’est faire du tort à la Guinée », a-t-il martelé.

Pour illustrer ses propos, le cadre de l’UFDG cite l’exemple de Julius Malema, exclu en 2012 de l’ANC en Afrique du Sud, avant de fonder son propre mouvement politique. « S’ils avaient vraiment du courage, ils auraient suivi l’exemple de Julius Malema. Il a été président de la Ligue de la jeunesse de l’ANC, puis exclu pour faute grave. Il n’a pas cherché à diviser ou à saboter : il a créé son parti. Pourquoi ceux du CERAG ou du MR ne font-ils pas de même ? S’ils ont une base, des adhérents, qu’ils le prouvent dans les urnes face à l’UFDG », a-t-il lancé.

En conclusion, Abdoulaye Bah s’interroge sur les véritables motivations de ces anciens cadres qui contestent la légitimité de la direction nationale du parti. Il les accuse de vouloir instrumentaliser les institutions pour parvenir à leurs fins.

« Pourquoi continuer à tromper l’État ? La justice a été manipulée et ils voient que cela ne fonctionne pas. Maintenant, ils tentent de duper le ministre du MATD », a-t-il conclu.

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