2 médecins maliens jugés à la CRIEF : AIPP dénonce un malentendu et apporte des précisions

il y a 4 heures 17
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L’Agence Internationale pour la promotion des Produits Pharmaceutiques (AIPP) vient d’apporter des précisions dans l’affaire des deux médecins maliens jugés par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Ces deux praticiens sont poursuivis en Guinée pour “atteintes à la santé publique, détention illégale, transport, importation et vente de produits pharmaceutiques”. Mais selon l’AIPP, cette affaire est un gros malentendu. D’où sa prise de parole pour éclairer la lanterne de l’opinion.

Guineematin.com vous propose ci-dessous l’intégralité du communiqué de l’AIPP sur cette affaire.

À L’ATTENTION DES JOURNALISTES DE GUINEE  

Début Février 2025, deux médecins maliens travaillant pour le compte de l’AIPP (Agence Internationale pour la promotion des Produits Pharmaceutiques), comparaissent devant la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) en son siège, à Conakry.

Ils sont poursuivis pour atteintes à la santé publique, détention illégale, transport, importation et vente de produits pharmaceutiques, (Ici il faut voir avec notre Avocat Me Salomon et Me Diawara, le libellé exact de l’inculpation tel que figurant au dossier.)

Me Mohamed Ali Bathily, conseiller juridique du groupe Pharma Plus-AIPP ayant fait spécialement le déplacement à Conakry, pense que ce procès repose sur un malentendu qu’il faille nécessairement éclaircir, car les produits saisis en Guinée ont été volés à Bamako, c’est-à dire qu’ils ont été frauduleusement soustraits des magasins de Pharma Plus-AIPP à Bamako pour être acheminés à Conakry à l’insu de la société, en dehors de ces procédures d’exportations.

Il a fallu que les produits aient été saisis sur le territoire guinéen, pour que l’alerte soit donné à Bamako.

Le Directeur Général du groupe, à travers ces demandes d’explications adressées aux personnels en charges des opérations d’exportations est parvenu à la conclusion qu’il s’agissait en réalité d’un vol de matériels médicaux. Il a aussitôt saisi les autorités judiciaires de la commune 3 du District de Bamako, d’une plainte pour vol de ses matériaux médicaux.

Cette plainte est actuellement examinée par un cabinet d’instruction du tribunal de Grande Instance de ladite commune. Quatre personnes employées par le groupe à Bamako ont été poursuivies, parmi lesquelles trois ont été placés sous mandat de dépôt, la quatrième ayant été placés sous contrôle judiciaire en raison de son état de santé.

Au même moment en Guinée, les deux médecins maliens Mr Yamoussa Keita et Lamine Sangaré parce qu’ils travaillent au sein du groupe Pharma Plus-AIPP Sarlu ici à Conakry, ont été interpellés et poursuivis devant la CRIEF pour les infractions que ci-devant visées.

Les intéressés ignoraient tout de l’arrivée des équipements médicaux volés à Bamako. Le chauffeur du camion ayant transporté les produits a indiqué à la douane que ceux-ci appartenaient à l’AIPP, et c’est sur la base de cette information que nos infortunés médecins ont été interpellés uniquement sur la base de leur appartenance au groupe.

A bon droit, la douane guinéenne a demandé et obtenu que les produits, du matériel médical et non des médicaments, fassent l’objet d’une déclaration en bonne et due forme. Les frais y afférant ont été acquittés, et une fois cela, les produits saisis ont été remis aux deux médecins pour le compte de leur société, mais saisis à nouveau par la gendarmerie, au siège de Pharma Plus-AIPP Guinée à Conakry.

A cette occasion, on a trouvé dans les dépôts de cette société une quantité de médicaments. En l’occurrence des médicaments retournés à Pharma Plus par des grossistes guinéens en tant que produits invendus pour lesquels ils doivent être remboursés et les produits incinérés, une fois le remboursement effectué. Or justement, ce remboursement n’avait pas encore eu lieu.

A ce niveau, il est utile de préciser que ce stock de médicaments invendus se trouvait au moment de la saisie, dans les lieux servant d’entrepôt et de magasins pour la société. Les produits étaient totalement en dehors d’un lieu de vente, et aucune personne, aucun public ne pouvait y accéder, ne serait-ce que visuellement tout simplement. Ils n’étaient pas du tout exposés en quelque lieux où ils pouvaient être proposés à quelque vente que ce soit. On voit mal en quoi le fait de garder ces médicaux invendus jusqu’à leur incinération, était de nature à constituer une infraction contre la santé publique en Guinée, comme le laisse entendre, pourtant le chef d’inculpation porté fort par les poursuites devant la CRIEF, contre les docteurs Yamoussa Keita et Lamine Sangaré.

Au reste, il est facile de s’assurer auprès des grossistes de la place, que les médicaments saisis dans les locaux de Pharma Plus- AIPP, correspondent à ceux qu’ils lui avaient retournés comme invendus.

Voilà pour leur fait dans leur avènements véritable, dépouillés de toute volonté de les maquiller pour les besoins de la cause. Les responsables de Pharma plus s’étonnent des poursuites dont ils sont l’objet devant la CRIEF, étant donné que le matériel médical saisi en Guinée est et demeure le produit du vol commis à Bamako par des agents de la société, ceux étant inculpés de ce chef d’infraction devant une juridiction malienne. La société ayant subi un préjudice chiffré à environs 300 millions de FCFA, s’est constituée partie civile en réclamation de cette somme. Elle s’attendait à confirmer devant les juridictions guinéennes ce statut-là, or voici qu’elle est poursuivie pour des infractions d’atteinte à la santé publique et autres auxquelles elle se sent totalement étrangère. Pharma Plus-AIPP souhaiterait de toute première instance, contribuer à apporter un éclairage idoine sur ce qui à ses yeux ne peut et ne saurait être qu’un quiproquo ou à tout le moins un malentendu de belle facture.

Dans cette attente, elle note l’entrée en jeu de l’ordre des pharmaciens de Guinée qui vient de se constituer partie civile contre elle, un jour d’audience où l’agent judiciaire de l’Etat ne s’est pas présenté.

Le côté surprenant de l’apparition de ce nouveau protagoniste, apparait à la lecture des pièces justifiant sa constitution de partie civile. Pour l’instant, toute ces pièces désignent le docteur Adama Traoré qui est complètement étranger à la présente procédure pendante devant la CRIEF, mais dont a produit les photocopies de son passeport et de son diplôme de pharmaciens. Une incongruité, pourrait-on dire, un surréalisme en la manière d’une machine à coudre sur un billard de salle d’opération.

Ce docteur Adama Traoré mène une guerre personnelle contre le docteur Mantala Sangaré, le promoteur et seul actionnaire de la société Pharma Plus-AIPP Sarlu Guinée.

Mr Adama Traoré a été employé pendant plusieurs années au sein de cette entreprise en qualité de délégué médical. Pendant qu’il occupait cette fonction, il a ouvert sous sa propre gestion une officine de pharmacie, sans aviser son employeur. Lorsque celui-ci s’en est aperçu, il a proposé audit, soit de fermer son officine, soit de quitté ses fonctions de délégué qui sont incompatibles avec la situation qu’il venait de créer. Il a choisi de se séparer de Pharma Plus- AIPP Sarlu Guinée et de travailler pour son compte. Les deux parties ont sur cette base, signé un protocole d’accord consacrant la fin de leurs liens de travail. Mais depuis, le docteur Adama Traoré n’a eu cesse d’être à la base de procédures pendantes devant actuellement la cour suprême, où il a dénoncé pêle mêle contre le docteur Mantala Sangaré, des infractions qui jusqu’à mieux instruites, se sont avérées infructueuses. Puisqu’encore aujourd’hui il n’a pas obtenu gain de cause devant les juridictions qu’il a initialement saisies, il a trouvé le moyen d’entreprendre l’ordre des pharmaciens dont il est membre, pour faire porter à celui-ci l’épée qu’il a tirée de sa gaine contre le docteur Mantala Sangaré, devenu l’objet de son acharnement personnel.

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