Top départ des examens de sortie des écoles professionnelles : 20 mille candidats en lice

Les examens de sortie 2025 pour l’enseignement technique ont officiellement démarré ce mardi 16 juin sur l’ensemble du territoire guinéen. À Conakry, la cérémonie de lancement s’est déroulée à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM), dans la commune de Matam, en présence de plusieurs responsables gouvernementaux.

C’est Julien Bongouno, secrétaire général du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, qui a procédé au lancement des premières épreuves, accompagné de son homologue du ministère des Mines et de la Géologie, ainsi que du président de la délégation spéciale de Matam.
Dans son discours, M. Bongouno a salué l’importance de cette étape cruciale pour l’avenir de milliers de jeunes guinéens : « nous lançons aujourd’hui les épreuves des examens de sortie de la session 2025. Ce sont plus de 20 000 techniciens qualifiés qui s’apprêtent à rejoindre le marché du travail, à un moment où notre pays est en pleine transformation. Routes, écoles, infrastructures… la Guinée a besoin de main-d’œuvre qualifiée pour porter cette refondation. »

Prenant la parole à son tour, Aboubacar Kourouma, secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, a mis en avant les opportunités que représente le gigantesque projet minier de Simandou : « avec la dynamique Simandou 2040, la Guinée se positionne résolument sur la voie du développement. Ce projet d’envergure nécessite des compétences techniques solides. J’invite donc les candidats à rester concentrés : leur avenir professionnel commence ici, maintenant. »

Aliou Cheickhna Badra Koné, président de la délégation spéciale de Matam, a clôturé les interventions en soulignant l’enjeu citoyen de ces examens : « ces jeunes ne sont pas seulement des candidats, ils sont les bâtisseurs de demain. Grâce à leur savoir-faire, ils participeront activement à la refondation de notre République. »

Cette session 2025 symbolise bien plus qu’une évaluation académique : elle incarne la volonté politique d’investir dans le capital humain et de miser sur une jeunesse formée, prête à répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Avec plus de 20 000 candidats en lice, les autorités parient sur une génération de techniciens capables de porter la Guinée vers un avenir ambitieux.