Taliby Dabo : « le RPG-AEC n’existe même pas… si le MATD veut nous faire tomber, c’est possible »

il y a 5 heures 24
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Récemment suspendu des instances du parti RPG Arc-en-Ciel, Taliby Dabo, actuellement en séjour à Conakry, a fermement contesté cette décision qu’il qualifie d’illégale et de non-conforme aux textes régissant le fonctionnement du parti.

Par conséquent, ce membre influent de la coordination régionale du RPG à Kankan a déclaré qu’il ne se soumettra pas à cette sanction.

« C’est une suspension illégale, elle n’est pas conforme aux textes du parti. Je ne peux pas la respecter. D’ailleurs, c’est vous qui parlez de la suspension. Chez moi, là-bas, en Haute-Guinée, il n’y a pas de suspension. Je suis sur le terrain (…). Les militants ne sont même pas au courant de la suspension, c’est parce que moi j’en parle. Sinon, si je n’en parlais pas, les militants n’auraient pas été au courant », a-t-il déclaré, ce dimanche en marge d’une rencontre avec des groupes de jeunes du RPG Arc-en-Ciel à Conakry.

Au regard des nombreux dysfonctionnements au sein du parti ces derniers temps, M. Taliby Dabo estime que le RPG Arc-en-Ciel n’existe plus.

« Moi, je me dis que le RPG Arc-en-Ciel n’existe même pas. La preuve en est que dans les statuts du RPG Arc-en-Ciel, il est indiqué que ce sont les fédérations qui sont congressistes. Il n’y a aucune fédération sur toute l’étendue du territoire national. Mais ce n’est pas possible ! S’il vous plaît, dans les textes, il est écrit que le président Alpha Condé est suivi de trois autres vice-présidents : un premier, un deuxième, un troisième. Mais il n’y en a aucun. C’est un dysfonctionnement. Comment voulez-vous m’amener à dire que ça existe ? Pour moi, ça n’existe pas parce que ces textes n’ont pas été validés par le parti. Il est clairement dit qu’avant de parler des statuts qui régissent le fonctionnement du parti, il faut d’abord que les fédérations se réunissent pour valider le contenu du statut. Et après, on élit le président et ainsi de suite. Et après, c’est le président qui signe un procès-verbal de modification qu’on envoie au ministère. Mais j’ai cherché les dossiers de fond, je n’ai pas trouvé ça dans les textes. Il y a eu un agrément, certes, mais les documents de fond qui devaient suivre l’agrément n’ont pas été conformes. Donc, si le ministère veut nous faire tomber aujourd’hui, c’est possible », a-t-il conclu.

Alhassane Fofana

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