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Une convergence exceptionnelle qui a fait de la capitale guinéenne l’épicentre mondial de la révolution numérique africaine.
Avec plus de 7 000 participants, 79 nationalités représentées, 47 ministres présents, 1 552 délégués gouvernementaux, et près de 600 startups africaines, l’édition 2025 est devenue le sommet le plus vaste et le plus influent jamais organisé par Smart Africa, selon les organisateurs.
Dans une salle comble, Lacina Koné, Directeur général de Smart Africa, a livré un discours vibrant, empreint de gratitude et de vision.
Il a d’abord salué l’hospitalité exceptionnelle du peuple guinéen, qualifiée de “signature nationale”, avant de remercier le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, pour son leadership, ainsi que le Président Paul Kagame, président du Conseil d’administration de Smart Africa, “dont la constance reste notre étoile”.

Lacina Koné a annoncé des chiffres et avancées qui marquent un tournant : 6 nouveaux États membres rejoignent l’alliance : Comores, Gambie, Afrique du Sud, Lesotho, Guinée équatoriale et Somalie. Smart Africa atteint désormais 42 pays, représentant 1,2 milliards d’habitants. Entrée de quatre nouveaux membres du secteur privé : JITEC, TICTOR, KOS Technology et LOITA. Création du Conseil africain de l’intelligence artificielle, composé de 7 pays et 8 experts indépendants.
Il a également salué l’adoption de blueprints stratégiques sur : la cybersécurité, l’économie verte, la santé numérique, le cloud souverain, l’inclusion des femmes et des filles dans le numérique.
La ministre guinéenne des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Rose Pola Précemou, a livré un discours empreint de fierté et de détermination, saluant un événement qui dépasse les dimensions protocolaires : “Pour l’Afrique, ce soir ne clôture pas un sommet. Pour l’Afrique, ce soir ouvre un chapitre.”
Elle est revenue sur l’incroyable défi relevé par la Guinée : organiser en deux mois seulement un sommet continental d’une ampleur exceptionnelle.
Elle a salué Smart Africa pour sa confiance mais surtout rendu hommage à la jeunesse africaine, symbolisée par une phrase marquante lancée par une participante sénégalaise : “Si vous décidez de parler en notre nom, dites-nous juste si vous le ferez mieux que nous.”
Cette interpellation, selon elle, doit guider l’action des gouvernements africains : placer la jeunesse au cœur de l’innovation.
La ministre a mis en lumière les avancées concrètes rendues possibles par le sommet : « accélération du Marché unique numérique africain, impulsion de l’identité numérique continentale, nouveaux programmes de cybersécurité, extension du programme GIGA pour connecter plus d’écoles, lancement du projet Télébo, fruit de la coopération exemplaire entre la Guinée et le Rwanda, mise en route du pilier 3 du programme Simandou 2040 dans sa dimension numérique, remise du Grand Prix de l’ANSUTEN pour célébrer l’innovation locale ».
Le Premier ministre a clôturé la cérémonie.
Pour lui, cette édition de Smart Africa était un test national. Et la Guinée l’a brillamment réussi : “On s’est prouvé à nous-mêmes que nous pouvons.”
Il a salué l’énergie de la jeunesse et des femmes africaines, qualifiant leur talent et leur impatience de moteur indispensable : “Si on ne l’écoute pas, cette jeunesse prendra toute sa place”, a-t-il lancé.
Il a également annoncé une décision majeure en réponse aux préoccupations exprimées par les jeunes finalistes :
« La décharge de Dar-es-Salam sera définitivement fermée et transformée, comme celle d’Akouédo en Côte d’Ivoire. Le gouvernement débloque 47 000 dollars pour soutenir les initiatives présentées », a-t-il annoncé.
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