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Fraîchement débarqué dans la capitale espagnole, Franco Mastantuono éblouit déjà par son talent et s’est imposé sans difficulté dans le onze de départ de Xabi Alonso.
S’imposer au Real Madrid à seulement 18 ans, en arrivant tout droit d’Amérique du Sud, relève de l’exploit. La plupart – à l’image de Rodrygo, Vinicius Jr ou encore Fede Valverde – ont dû patienter, passer par le Castilla ou partir en prêt avant de s’imposer. Franco Mastantuono, lui, donne déjà l’impression d’avoir toujours porté la tunique merengue. Face à Levante mardi soir, l’international argentin a encore brillé, inscrivant son premier but en championnat avec sa nouvelle équipe. Arrivé il y a à peine un mois à Madrid, il a séduit tout le monde. Même les sceptiques qui doutaient des paroles de Xabi Alonso – convaincu dès le départ de son importance – doivent aujourd’hui admettre que l’entraîneur basque avait vu juste.

Très admiratif du joueur, l’ancien milieu merengue savait exactement quel rôle lui confier et était persuadé qu’il deviendrait immédiatement une pièce maîtresse de son dispositif, sans phase d’adaptation. Alors que la prudence est souvent de mise avec les jeunes talents, Xabi Alonso n’a pas hésité à titulariser Franco Mastantuono à 5 reprises sur les 7 matchs disputés cette saison, dont un en Ligue des Champions face à l’OM. S’il a été ménagé contre la Real Sociedad au retour de la trêve internationale, c’est uniquement par choix tactique. Car s’il n’a pas eu besoin de plan progressif pour s’imposer, c’est grâce à sa personnalité hors norme et à sa force mentale. Habitué dès l’adolescence à la pression des grands rendez-vous sud-américains avec River Plate, le milieu offensif de 18 ans ne tremble jamais lorsqu’il foule les pelouses espagnoles.
Du côté de Madrid, une telle assurance est rarissime
Ce qui frappe le plus, c’est sa volonté constante de prendre des initiatives et de ne jamais se cacher. Là où beaucoup de jeunes privilégient la sécurité, Mastantuono ose, conscient que le Real n’a pas déboursé 60 millions d’euros pour le voir jouer en retrait. Positionné à droite malgré son pied gauche, il brille par sa capacité à éliminer, combiner dans les petits espaces et surtout, choisir la bonne option au bon moment. Plus qu’un ailier percutant, c’est un véritable créateur de jeu, un playmaker exilé sur un côté, ce qui séduit particulièrement Alonso. Polyvalent, compétitif et agressif à la perte de balle, il incarne cette garra tant appréciée du public madrilène.
Sa personnalité forte et son professionnalisme l’ont rapidement imposé dans le vestiaire, au point de devancer Rodrygo et Brahim Diaz dans la hiérarchie. Certains estiment même qu’en cas de choix à faire, Alonso pourrait privilégier l’Argentin à Vinicius Jr. Arrivé dans un contexte idéal, entre fin de cycle et besoin de sang neuf, Mastantuono profite à plein de la confiance totale de son coach. Et déjà, une rivalité à distance avec Lamine Yamal semble s’esquisser de l’autre côté des Pyrénées…
L’article Real Madrid : pourquoi Franco Mastantuono est déjà un joueur clé est apparu en premier sur Afrique Sports.