Le 16 juillet 1995, à l'occasion du 53e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv, Jacques Chirac reconnaissait pour la première fois la responsabilité de l'État français dans la déportation des juifs de France. Ce discours marqua une rupture par rapport à ses prédécesseurs et un tournant dans la politique mémorielle. Trente ans plus tard, il fait toujours office de référence.