Ousmane Gaoual: « Il n’y a pas eu d’ambiguïté quant à la volonté de notre pays de prendre en charge toutes ces élections »

il y a 3 heures 21
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Sans détour, le ministre porte-parole du gouvernement a répondu aux questions de plusieurs médias nationaux et internationaux ce dimanche 12 octobre à la faveur d’une rencontre à Conakry. Au cours de cet exercice, Ousmane Gaoual Diallo est revenu sur la volonté des autorités de financer les élections à venir a travers le budget national de développement.

« il ne fait l’objet d’aucun doute que notre pays a pris un autre chemin quant à la réappropriation de son destin, même électoral. On ne peut pas aussi être un pays qui est connu pour être un pays très nationaliste d’une certaine manière, très identitaire, avec une grande volonté d’affirmation et ne pas pouvoir assumer les fondamentaux de notre souveraineté et financer les élections en fait parties. Je pense que cette lecture, le président l’a toujours eue. Il n’y a pas eu d’ambiguïté quant à la volonté de notre pays de prendre en charge toutes ces élections. Ça, ça n’existe pas », a-t-il martelé.

Pour autant, a-t-il précisé, les autorités ne refusent pas l’assistance extérieure quand elle est disponible.

« On n’a jamais dit qu’on ne veut pas de l’assistance de tel ou tel pays, mais cette assistance n’est pas financière. On peut considérer que le fait que la CEDEAO, l’Union africaine, aient accepté d’envoyer des observateurs sillonnés, d’une certaine manière contribuent à la transparence, est une assistance. Mais on ne s’attend pas à ce qu’un pays amène de l’argent pour nous aider à financer nos élections. Non ! C’est un espace de notre souveraineté que nous devons assumer. Et ça, il n’y a pas d’ambiguïté depuis le début. Sinon, il y a eu des offres, mais ça n’a jamais été notre chemin. La CEDEAO s’était engagée à financer une partie, mais ça n’a jamais été revendiqué par le gouvernement », a insisté le ministre des transports.

Pour Ousmane Gaoual Diallo, c’est ce qui est bon à faire. Il invite par ailleurs les autres pays surtout d’Afrique à s’inspirer de cet exemple. Celui d’apprendre à assumer d’une certaine manière leur statut de pays indépendant en finançant entre autres, leur processus électoral.

Sékou Diatéya

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