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La mort demeure fidèle à elle-même : impitoyable dans ses desseins, cruelle dans ses coups, brutale dans sa manière, inflexible dans son heure, intolérante dans ses choix et d’une sévérité qui ne connaît ni délai ni appel. Oui, la mort mérite toutes ces qualifications, et davantage encore, lorsqu’elle nous arrache à jamais un être d’une telle probité, d’une sincérité sans faille et d’une bonté exemplaire.
Ton départ, mon cher cousin, laisse un vide immense et un chagrin profond. S’il n’y avait pas eu la cruauté de la mort, tu serais encore parmi nous, continuant à tendre la main aux plus démunis et à apporter ton réconfort aux affligés. S’il n’y avait pas eu son impitoyabilité, tu poursuivrais ton œuvre généreuse et désintéressée au service de ta famille, de tes frères et de tes sœurs. Et s’il n’y avait pas eu sa sévérité implacable, tu demeurerais encore à nos côtés, fidèle à ton engagement sans faille et à ta contribution exemplaire au développement de notre pays.
Tu fus un homme de dignité et de courage, de labeur et de loyauté, d’honneur et d’humanité. Toute la famille Sano te restera éternellement reconnaissante pour la fermeté tranquille avec laquelle tu as défendu ses droits légitimes, avec sérénité, bravoure et sens du devoir, même en son absence. Tu as résisté avec honneur, indifférent aux offres séduisantes et aux pressions injustes, fidèle à tes principes, à ta droiture et à ton intégrité.
Je n’oublierai jamais ta voix ni tes mots. Je me souviens encore de ce jour où tu m’as appelé pour m’exprimer ta joie et ta fierté à l’annonce de ma nomination au poste de Secrétaire général de l’Académie internationale de la Jurisprudence Islamique de l’OCI à Djeddah en 2020. De plus, depuis ton lit d’hôpital à Paris, tu trouvais encore la force d’envoyer des messages d’encouragement et de félicitations, chaque fois qu’une bonne nouvelle te parvenait. Ton dernier message, reçu il y a à peine quelques semaines, témoignait encore de ta bienveillance, de ta lucidité et de ta foi inébranlable. L’annonce de ton rappel à Dieu a résonné en moi comme un écho douloureux, difficile à apaiser.
Et puisque les morts ne reçoivent des vivants que leurs prières, je t’en adresse, mon cher cousin, de ferventes et sincères devant la Maison de Dieu : qu’Il te pardonne, qu’Il t’enveloppe de Sa miséricorde infinie, qu’Il t’accueille dans Son Paradis et qu’Il veille sur la famille que tu as laissée dans la peine et la gratitude.
Repose en paix, mon très cher cousin. Ton souvenir demeurera vivant, non seulement dans nos cœurs, mais aussi dans nos consciences. Tu resteras pour nous l’exemple d’un homme droit, fidèle et bon — un repère d’honneur, de loyauté et de bonté dans un monde où ces vertus se font rares.
Nos condoléances les plus sincères et les plus attristées vont à la grande famille Dabo, à Kankan, Kouroukoro et Conakry.
Fasse, Dieu, Le Clément et Le Pardonneur, accorder à notre regretté cousin Lancinè Dabo Sa miséricorde infinie, l’accueillir dans Son éternel Paradis et accorder à sa famille courage, patience et réconfort.
Ton cousin,
Professeur Koutoub Moustapha Sano
Djeddah, Royaume d’Arabie saoudite
L’article Mon cousin bien-aimé, Lancinet Dabo, s’en est allé à jamais ! (Par Pr Koutoub Sano) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.