Mobilité urbaine: des sociétés privées s’occuperont de la gestion des 50 bus mis en circulation après la construction d’abribus

Le ministère des transports a acquis un lot de 50 bus en juillet dernier sur les 200 qu’il dit avoir commandés pour faciliter le déplacement des citoyens dans la capitale. Cependant, plus de trois mois après leur réception, ces véhicules tardent à être mis en circulation. Interrogé sur ce sujet cette semaine, le ministre des transports a expliqué cette situation par deux raisons fondamentales. La première est liée à l’absence d’arrêts bus et d’abribus dans tout Conakry.

« Vous avez constaté qu’on est en train de les faire. Devant la Banque Centrale, on a mis un. Il y en a un autre au niveau du Lac Gbassikolo. Celui de Gbassikolo est un prototype d’abribus qu’on va déployer dans certains lieux parce qu’il est assez moderne avec de l’Internet avec des tableaux digitaux de publicité », a-t-il annoncé.

La deuxième raison évoquée par Ousmane Gaoual Diallo est liée à la volonté des autorités de confier la gestion de ces bus à des sociétés privées.

« Nous avons décidé de mettre ces bus à la disposition des sociétés privées pour la gestion. Donc, on est en discussion avec beaucoup d’acteurs qui s’organisent GIE à qui on va donner les bus et qui vont les exploiter avec un fonds de roulement qui leur permet de renouveler leur flotte. Mais la mise en circulation dépend simplement de la disponibilité des abribus », a-t-il insisté.

L’objectif global du ministère des transports est d’importer 200 bus. Après les 50 premiers, dautres lots vont arriver. Ousmane Gaoual Diallo et son équipe comptent déployer 120 à Conakry, et les 80 autres dans des capitales régionales comme Kankan, N’Zérékoré, Labé et Kindia.

Sékou Diatéya