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Le procès des quatre responsables locaux accusés de corruption et de concussion dans le cadre du recensement administratif à Gbonko, un district de la sous-préfecture de Nantania, s’est ouvert hier, mercredi 28 avril 2025, au tribunal de première instance de Mandiana.
Les mis en cause sont : le président de la délégation spéciale de Nantania, le secrétaire général chargé des collectivités, le chargé de l’état civil et le président du district de Gbonko 2. Ils sont poursuivis pour des faits présumés de complicité de corruption, de concussion, de faux et usage de faux dans le cadre du Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC), en cours dans la région.
À l’issue de l’audience tenue publiquement, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mandiana, Mamadou Saliou Diallo, a livré ses réquisitions. Il a demandé au tribunal de condamner les prévenus à cinq (5) ans de prison ferme chacun et au paiement d’une amende de dix millions de francs guinéens (10.000.000 GNF).
« Ce qu’on peut retenir dans ce dossier, c’est que les débats ont eu lieu publiquement. À l’issue de ces débats, nous avons présenté nos réquisitions face aux infractions commises par les présumés auteurs. À travers ces réquisitions, nous avons sollicité du tribunal que ces personnes soient condamnées pour des faits de complicité de corruption et de concussion, de faux et usage de faux, et être également auteurs de ces faits pour certaines personnes. Nous avons demandé de les condamner à 5 ans d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 10.000.000fg pour chacun. Voilà un peu ce que nous avons sollicité dans nos réquisitions contre ces quatre personnes. », a déclaré le procureur.
Cette affaire a suscité une vive indignation au sein de la population de Gbonko, où plusieurs citoyens ont dénoncé avoir été contraints de verser de l’argent pour se faire recenser, en violation flagrante des principes d’un recensement gratuit et inclusif.
Le verdict du tribunal est attendu dans les prochains jours. En attendant, cette affaire rappelle l’urgence de renforcer la transparence et la rigueur dans l’exécution des programmes publics, particulièrement ceux liés à l’état civil.
Pathé Sangaré correspondant à Kankan
L’article Mandiana : cinq ans de prison requis contre les présumés auteurs de corruption autour du recensement à Gbonko est apparu en premier sur Mediaguinee.com.