Makanéra : mauvais chroniqueur de l’Histoire, piètre politique (Par Souleymane Souza Konaté)

il y a 9 heures 40
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Il avait promis un grand déballage, des révélations explosives… Mais il n’en fut rien. Aucun secret dévoilé, aucun fait nouveau. Juste du charabia, des répétitions et des absurdités dont seul Makanéra Kaké a le secret. Il confirme une fois de plus que l’on ne peut attendre que le pire d’un homme en conflit avec lui-même et rongé par une conscience troublée.

De Gaulle disait que la vieillesse est un naufrage. On pourrait ajouter que Makanéra est un cancre politique et une catastrophe morale. Il pense à contresens, parle à tort et à travers, et tente de réécrire l’Histoire pour se valoriser, lui qui n’a jamais été un acteur de premier plan. Griot de tous, fidèle de personne, il s’invente un passé glorieux que personne ne lui reconnaît.

Il n’a jamais été une figure du combat démocratique. C’est un décret malheureux du président Alpha Condé qui l’a fait connaître, mais la farce n’a pas duré. Depuis, il multiplie les sorties confuses, motivées par l’amertume d’avoir été écarté et son obsession de retrouver un poste.

Makanera se compare aujourd’hui aux grandes figures comme Bâ Mamadou, Siradiou Diallo, Alpha Condé ou Jean-Marie Doré. C’est une prétention ridicule, car il n’a jamais été qu’un figurant, parfois même un parasite. Il tente désormais de se faire passer pour un héros national, alors qu’il n’a jamais joué de rôle déterminant, ni dans les décisions publiques, ni dans les urnes.

Frustré, il s’attaque régulièrement à Cellou Dalein Diallo, dont il envie la popularité et la réussite politique. Au lieu d’un examen de conscience, il préfère la calomnie. Mais ce n’est pas la faute de Cellou s’il fait de l’ombre à ceux qui rêvent de sa place. Pendant que certains gesticulent, lui convainc et gagne les élections.

Makanera, qui lit sans comprendre, écoute sans entendre et parle un français hésitant, nage dans la confusion. Il insinue que Cellou se serait enrichi sans preuve, alors que ce dernier, malgré ses hautes fonctions, est resté exemplaire. Incapables de l’attaquer sur sa gestion, ses détracteurs se rabattent sur la calomnie, espérant que « quelque chose en restera ».

Cependant, à force de diffamer, Makanéra ne nuit qu’à lui-même. Ses mensonges ne font pas mouche ; ils le décrédibilisent. Cellou Dalein, lui, est un éléphant que la piqûre d’une guêpe ne peut atteindre. Il a géré des milliards sans que l’on ne retrouve un seul franc manquant. Qui dit mieux ?

Quant à l’indemnisation qu’on lui reproche, elle n’a été ni demandée, ni décidée par lui. Elle résulte d’une mesure gouvernementale prise par le Premier ministre de transition pour réparer des injustices. Cellou a d’ailleurs utilisé cet argent pour soutenir les victimes des violences politiques : des militants blessés, mutilés ou tués pour avoir cru en l’UFDG. Contrairement à Makanera, l’argent n’est ni sa religion, ni sa motivation.

Makanera, lui, est toujours en quête de privilèges. Il a mangé dans la main de Damaro Camara, de Kassory Fofana, allant jusqu’à donner le prénom de ce dernier à son propre fils. Aujourd’hui, il les ignore, désormais inutiles pour ses ambitions. C’est le comble de l’ingratitude. Et Dieu ne reste pas indifférent à de telles trahisons.

Si Dieu existe vraiment, alors Alhoussein Makanéra Kaké est un homme en sursis, aux portes du châtiment.

Souleymane SOUZA KONATÉ, Coordonnateur de la Cellule de Communication de l’UFDG
Président de la Commission Communication de l’ANAD 

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