Le CNT invite EDG à accélérer la pose des compteurs prépayés et à augmenter le nombre de ses abonnés

La société Électricité de Guinée (EDG S.A) s’est retrouvée dans le viseur des Conseillers nationaux du CNT, dans le cadre de l’examen et de l’adoption de la Loi de finances rectificative 2025.

L’institution qui fait office de Parlement en cette période transitoire a attiré l’attention de la société sur des sujets tout aussi importants qu’urgents.

Le premier point abordé par les Conseillers nationaux dans ce cadre, dans leur rapport, a concerné la rationalisation de la subvention accordée à la société et l’électrification des localités riveraines des barrages de Kaléta, Souapiti et Amaria.

Selon le CNT, en dehors du volume important des restes à recouvrer (RAR), « l’impact budgétaire d’EDG dans ce projet de Loi de finances rectificative (PLFR) est estimé à 3.327 milliards GNF, soit 66,54 % des recettes minières ».

Dans le cadre de la réduction progressive de la subvention à l’électricité pour les ménages et de l’amélioration du recouvrement des factures, le CNT invite EDG « à renforcer et accélérer la pose des compteurs à prépaiement et à veiller à augmenter le nombre de ses abonnés ».

« Par ailleurs, le CNT encourage le ministre en charge de l’Énergie et la direction d’EDG à mener des études approfondies sur une éventuelle privatisation de la commercialisation de l’électricité en Guinée, afin d’optimiser l’efficacité du service et de sécuriser les recettes du secteur », peut-on y lire.

Par rapport aux localités riveraines des barrages de Kaléta, Souapiti et Amaria, le CNT dit maintenir sa position exprimée lors de la plénière d’adoption de la convention de financement du projet PAEEG2. Il estime que ces localités « doivent être électrifiées en 2026 ».

Pour être sûr que cela sera le cas, l’institution dirigée par Dr Dansa Kourouma a invité les ministres en charge de l’Énergie et du Budget « à en tenir compte dans la LFI 2026 ».

« Le CNT attache une importance capitale à cette recommandation et insiste sur son suivi rigoureux », mentionne le rapport.

MohamedNana BANGOURA