L’œil de Guineenews : les voleurs sont très impliqués, dans une autre forme de pollution en ville

il y a 1 semaine 64
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Quand on parle de pollution, on pense tout de suite à celle atmosphérique, intimement liée à l’environnement ou à la pollution sonore générée par les bruits produits en ville. Ce sont ces types de pollution, qui sont les plus fréquemment connus chez nous. Ils souillent nos villes et affectent notre santé.

Mais, au-delà, il existe bien une autre pollution.  C’est celle produite par les voleurs qui nous infligent des préjudices qui impactent notre sécurité et celle de nos biens.

Aujourd’hui, la ville est truffée de malfaiteurs de tout acabit. Certains diront que c’est la rançon du progrès. Toujours est-il que ces ennemis de la société vivent parmi nous et nous chapardent régulièrement. Ce qui ajoute au stress ambiant et nous amène désormais, à rester plus vigilant, qu’on ne l’était auparavant.

Ces larrons qui opèrent leur sale besogne en ville, sont de plusieurs groupes. Les plus connus sont les voleurs ‘’à la tire’’ et ceux ‘’à l’arraché’’. Il y a aussi les voleurs ‘’à l’esbroufe’’.

Le modus operandi de chaque groupe

Les premiers se mélangent à la foule et profitent de toute bousculade, pour sortir à la dérobée, un objet du sac ou de la poche, de leur cible.

Quant aux seconds, ils soustraient l’objet, rapidement et en fournissant un certain effort. Ils s’emparent brutalement, du sac, dans un véhicule à l’arrêt ou de ce que le piéton tient en main, dans la rue. L’objet convoité est arraché aussi rapidement que le ferait un rapace tombant du ciel.

Ce dernier groupe est en perpétuel mouvement. Comme le chasseur à la recherche d’une proie, il sillonne partout. Ce groupe opère en binôme et sur moto. Le passager est l’arracheur. Les véhicules avec des sacs visibles posés sur la banquette arrière ou sur les genoux des passagers, sont leurs cibles privilégiées. C’est aussi le cas des piétons, le long de la rue, qui tiennent distraitement leur téléphone ou le sac à main.

Le troisième groupe, appelé voleurs ‘’à l’esbroufe’’ n’est pas connu chez nous. Et c’est tant mieux ! Nous le disons sous réserve de ce qu’en diront les services de sécurité. Selon le dictionnaire français, ce mot, tiré de l’argot des voleurs, signifie voler en bousculant sa victime.

Les voleurs ‘’à la tire’’ et ‘’à l’arraché’’ ont fait beaucoup de victimes, parmi les citoyens. Ils sont si audacieux, qu’ils n’hésitent pas à s’en prendre, même aux corps habillés.

Ces malfaisants utilisent aussi une autre stratégie, qui fonctionne bien souvent. Ils l’appliquent le long des rues, et surtout à Madina, après le pont, sur l’autoroute, en face des points de vente des véhicules d’occasion.

Là aussi, ils sont toujours deux ou plusieurs, pour opérer. On vous interpelle, « hé, foyé muna » ; « pinè sokho » ; « nadè mu balankhi ». Littéralement traduit du susu, cela veut dire : « hé, vous n’avez plus d’air ; vous avez une crevaison ; la portière n’est pas fermée. »

C’est bien beau, tous ces mots qui semblent être des signes de prévenance et d’attention à votre égard. Evitez d’y accorder le moindre intérêt. La plupart du temps, c’est un piège qui vous est tendu. Ne tombez pas dedans !

Dès que vous tournez la tête, pour voir ce qui se passe, un de ceux qui vous ont semblé gentils, il y a un moment, passe à l’action. En une fraction de seconde, le tour est joué. Il a pris quelque chose dans votre voiture. Et, vous n’en revenez pas, tellement c’est osé, inattendu, rapide et révoltant ! Et c’est bien plus grave si vous descendez pour vérifier ce qu’on vous dit s’être produit par l’arrière.

Là, c’est la voiture elle-même que vous risquez de perdre, si ce n’est votre intégrité physique que vous exposez.

Il ne faut jamais le faire, surtout, à certaines heures et en certains endroits.

Quelles solutions alors, pour se prémunir ?

Evitons de nous retrouver tout seul, dans la voiture, en ces endroits. Ne laissons pas notre véhicule, le long de la rue, sans garantie de sécurité. S’il arrive que nous le stationnons, tout en restant à bord, alors, n’oublions pas de verrouiller les portières et remonter les vitres. S’il n’est pas climatisé, ayons alors quelqu’un à l’arrière, que les voleurs peuvent voir, clairement. A défaut de tout cela, mieux vaut s’abstenir de se ranger à cet endroit.

Pour tout dire, ce qui nous arrive est plus qu’un stress, c’est une vraie paranoïa que les voleurs nous imposent, le long de nos rues.

 

Pour contrer leur nocivité, soyons prudents et vigilants, partout où nous sommes, dans la circulation.

Lire l'article en entier