L’Afrique du Sud secouée par un énorme scandale raciste avant la CAN 2025 !

il y a 21 heures 48
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À la veille de la CAN 2025, l’Afrique du Sud est secouée par une affaire extra-sportive d’ampleur. Le sélectionneur des Bafana Bafana, Hugo Broos, est visé par une plainte pour propos racistes et sexistes à la suite d’une conférence de presse jugée polémique. Ce scandale retentissant intervient dans un pays toujours marqué par l’héritage de l’Apartheid, où les tensions autour des questions de race et d’égalité restent particulièrement sensibles.

À quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2025, l’Afrique du Sud se retrouve plongée dans une tourmente extra-sportive d’une intensité inédite. Le sélectionneur des Bafana Bafana, Hugo Broos, est visé par une plainte pour propos racistes et sexistes, déposée le jeudi 11 décembre par le United Democratic Movement, parti membre de la coalition gouvernementale, auprès de la Commission sud-africaine des Droits de l’homme.

Cette affaire est d’autant plus explosive qu’elle survient alors que les résultats sportifs sont au vert : l’équipe a validé sa qualification pour la Coupe du Monde 2026, une première depuis 2010, et bénéficie d’une dynamique positive héritée de la médaille de bronze obtenue lors de la précédente CAN. Mais derrière ce succès sur le terrain, la polémique enfle et menace de ternir l’image d’une sélection nationale qui, dans l’imaginaire collectif sud-africain, représente bien plus qu’un simple groupe de football.

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Afrique du Sud : la polémique Hugo Broos secoue les Bafana Bafana

À l’origine du scandale, des propos tenus par le sélectionneur belge Hugo Broos, 73 ans, en conférence de presse, à propos de son jeune défenseur Mbekezeli Mbokazi, qui avait manqué son vol pour rejoindre la sélection. Visiblement agacé, Broos s’était exprimé de manière très directe :

« Il nous a prévenu hier qu’il avait raté son vol depuis Durban. C’est un nouvel exemple du comportement peu professionnel de nombreux footballeurs sud-africains. C’est un garçon noir, mais il va quitter mon bureau comme un garçon blanc, car je ne peux pas l’accepter. »

Cette phrase, lourdement connotée, a été perçue par de nombreux observateurs comme une référence raciale inacceptable, ravivant des blessures historiques dans un pays où la couleur de peau reste un sujet profondément sensible, même trente ans après la fin de l’Apartheid.

Des propos sexistes qui enveniment la situation

La polémique a été aggravée par les commentaires de Broos envers la manageuse du joueur, ajoutant une dimension sexiste :

« Je sais pourquoi tout cela arrive. Il se prend tout d’un coup pour une star. Cette petite femme est sa manageuse et pense connaître le football. Si elle était un peu plus intelligente, elle aurait attendu la fin de la CAN et même celle de la Coupe du Monde pour recevoir des offres d’autres équipes. »

Dans un pays où le football a longtemps été un outil de ségrégation avant de devenir un symbole de réconciliation sous l’impulsion de Nelson Mandela et Desmond Tutu, ces propos ont provoqué une onde de choc dépassant largement le cadre sportif.

La réaction de la Fédération sud-africaine

Face à l’ampleur de la polémique, la SAFA a publié un communiqué détaillé, réfutant toute accusation de racisme et de sexisme à l’encontre de Hugo Broos. L’instance affirme que les propos ont été « déformés et sortis de leur contexte », et que le sélectionneur parlait uniquement de discipline, de professionnalisme et de gestion de carrière dans un moment de frustration lié à la préparation de la CAN 2025. La fédération évoque également une barrière linguistique ayant contribué aux malentendus. Broos a lui-même insisté :

« Il est regrettable que ma vive réprimande du comportement du joueur et mes commentaires ultérieurs aient été interprétés à tort comme du racisme et du sexisme. »

La SAFA rappelle que depuis sa prise de fonction en mai 2021, Broos n’a jamais fait l’objet d’une plainte interne pour discrimination, et souligne son rôle clé dans la reconstruction des Bafana Bafana, saluant son exigence et sa capacité à instaurer une discipline collective essentielle au redressement de la sélection. Concernant les propos sur l’agent du joueur, la fédération précise qu’ils visaient à dénoncer une logique de profit immédiat, au détriment du développement à long terme du joueur.

Un climat tendu à quelques jours de la CAN

Malgré le soutien officiel de la fédération, la polémique continue d’alimenter les débats dans un pays encore profondément marqué par l’héritage de l’Apartheid. Beaucoup s’interrogent sur la capacité de la SAFA à apaiser les tensions et à protéger l’image de la sélection nationale alors que le tournoi approche à grands pas. Une fois de plus, le football sud-africain se retrouve au centre de débats sociétaux où sport et mémoire collective se croisent.



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