Fin du CEE : « il n’y a pas eu d’anomalies majeures pouvant affecter la crédibilité de l’examen » (A. Mandela)

il y a 11 heures 62
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L’examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CEE) pour la session 2025 s’est achevé ce samedi 14 juin dans tous les centres d’examen du pays.

À Conakry, le coordinateur régional des examens nationaux, Aboubacar Mandela Camara, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement des épreuves. Il a salué l’absence d’incidents majeurs susceptibles de compromettre la crédibilité de l’examen. Et ceci constitue selon lui, une innovation majeure, par rapport aux années précédentes.

« Nous pouvons dire que l’examen s’est déroulé dans d’excellentes conditions et il n’y a pas d’anomalies majeures constatées pouvant affecter la crédibilité de l’examen. Comme vous le savez, c’est un examen placé sous le signe de la responsabilisation », a déclaré Aboubacar Mandela Camara.

En plus de la sérénité, la gestion du CEE cette année a été marquée par une décentralisation accrue. La supervision de cet examen a été confiée aux Directions Préfectorales de l’Éducation (DPE) et aux Directions Communales de l’Éducation (DCE). Il s’agit d’une approche qui s’étendra également aux autres examens nationaux. Le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), qui a un cadre régional, sera géré par les inspections régionales de l’éducation. Tandis que le Baccalauréat Unique restera sous la responsabilité du niveau central, par l’intermédiaire de la Direction Générale des Examens et Contrôles Scolaires.

Le cabinet du ministre de l’Éducation, Cedy, agira en soutien auprès des différents acteurs impliqués.

« Nous sommes là pour accompagner, pour coacher, pour veiller au bon déroulement de l’examen », a précisé le coordinateur.

Par ailleurs, le conseiller chargé de la législation scolaire du MEPUA, Aboubacar Mandela Camara a insisté sur l’absence d’incidents majeurs tout au long des épreuves. Il s’appuie sur les remontées d’informations des superviseurs déployés.

« Il y a tout un dispositif, tout un circuit d’information, et jusqu’à la fin des épreuves d’aujourd’hui, nous avons terminé par l’épreuve d’histoire, il n’y a pas eu d’incidents majeurs », a-t-il affirmé.

Il n’a toutefois pas exclu quelques incidents mineurs, principalement liés à des malentendus en ce qui concerne l’utilisation des téléphones par les enseignants et surveillants.

« Les quelques incidents, si on peut appeler ça un incident, c’est parfois une mauvaise interprétation de certains dispositifs réglementaires, par exemple en ce qui concerne le port de téléphone dans le centre », a-t-il expliqué avant de préciser que ces situations ont été rapidement corrigées grâce aux dispositions réglementaires en vigueur.

La phase de correction et de conditionnement des copies a déjà débuté, et les autorités espèrent qu’elle se déroulera également dans les meilleures conditions et avec la plus grande transparence.

L’objectif affiché est clair : « Que tous les candidats qui méritent de passer en classe supérieure l’obtiennent et que personne ne soit lésé. », a-t-il martelé.

À noter que cette mission de coordination et de supervision vise à accompagner et assister les services déconcentrés (DCE et IRE) en charge de l’organisation des examens, afin d’assurer un processus équitable pour tous les candidats.

Alhassane Fofana

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