Falou Doumbouya : “On ne peut pas parler de paix sans que les hors-la-loi soient traqués”

Les audiences criminelles ont été officiellement ouvertes ce lundi 16 juin 2025 au tribunal de première instance de Dixinn, en présence de plusieurs acteurs de la chaîne pénale guinéenne. Au total, 64 dossiers criminels figurent au rôle du parquet de Dixinn.

Les prévenus sont poursuivis pour des infractions graves, notamment des faits de vol, d’homicide volontaire et de viol.

Dans son discours d’ouverture, le procureur général près la Cour d’appel de Conakry, Falou Doumbouya, a lancé un appel appuyé à l’endroit du parquet d’instance, en l’exhortant à faire preuve de rigueur dans le traitement des affaires.

« Nous invitons ces acteurs, notamment le parquet d’instance, à agir avec méthode afin que les décisions de justice soient solidement fondées et que les peines soient exemplaires », a-t-il déclaré, dans un propos parfois approximatif, mais traduisant une volonté claire de fermeté.

Selon lui, il ne peut y avoir de paix durable sans une justice crédible et impartiale. « Parce qu’on ne peut pas parler de paix sans que ces gens, hors-la-loi, ceux qui nous empêchent de jouir de nos libertés, soient traqués », a-t-il insisté.

Le procureur a également souligné que l’ouverture de ces audiences s’inscrit dans une volonté de renforcer la lutte contre la criminalité, tout en réduisant les cas de détention prolongée sans jugement, régulièrement dénoncés par les organisations de défense des droits humains.

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