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L’information défraie la chronique ce samedi 21 juin à Conakry. Elle fait état de l’enlèvement de Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée la nuit dernière à son domicile. Depuis l’annonce de cette nouvelle, les réactions fusent de partout. L’OGDH est l’une des premières organisations de défense des droits de l’homme a dénoncé cette situation.
« Pour nous cet autre enlèvement de cet éminent avocat connu pour ses opinions critiques sur les pratiques déviantes de la transition démontre la volonté du pouvoir en place de faire taire toutes les voix dissonantes. Pourtant cette pratique humiliante et violente qui viole les principes les plus élémentaires de la charte de la transition ainsi que l’essentiel des instruments juridiques internationaux auxquels notre pays est partie se passe sous le regard des nos autorités judiciaires censées garantir nos droits et libertés », regrette le chargé de communication de l’OGDH.
L’OGDH à travers Alsény Sall trouve que cela est extrêmement inquiétant car la persistance de cette pratique expose tout le monde sans exception dans une insécurité grandissante.
« Vous n’êtes pas sans savoir que c’est la même terreur qui a été utilisée contre Foniké Mengue, Billo Bah et autres qui restent toujours introuvables. Nous appelons le Barreau de Guinée dont est membre Me Mohamed Traoré, l’association des Magistrats de Guinée ainsi que tous les défenseurs de la liberté à engager des actions citoyennes auprès de nos autorités judiciaires et administratives pour que cesse cette terreur contre nos compatriotes mais aussi pour appeler à la libération immédiate et sans condition de Me Traoré ainsi que toutes les personnes se trouvant dans la même situation que lui », invite l’OGDH.