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Un décret présidentiel a créé, le samedi 14 mai 2025, une Direction générale des élections (DGE). Au lendemain de cette décision du Général Mamadi Doumbouya, le Parti de l’Espoir et pour le Développement National a soulevé des divergences quant à la prise dudit décret.
« La question de l’organe de gestion mérite éclaircissement. Il y a deux niveaux de divergence que le décret génère, notamment la conception de l’avant-projet de la constitution qui était conciliée à celle du dialogue inter guinéen, et cette nouvelle orientation qui devrait être spécifique au référendum, ce que le contenu ne montre pas. Le MATD devrait organiser le référendum, afin de doter le pays d’une constitution. De là, les institutions constitutionnelles devraient être mises en place notamment l’Organe Technique Indépendant de Gestion des Élections (OTIGE). C’est cet organe qui devrait prendre la main pour la suite avec un Observatoire composé des compétiteurs pour veiller aux fondamentaux pour la transparence, l’équité et la crédibilité du processus » a souligné le porte-parole parole du PEDN.
Mohamed Cissé a rappelé qu’aucun acteur sociopolitique consulté n’a demandé la suppression de l’OTIGE.
« Ce qui veut dire que les acteurs restent alignés sur les conclusions du dialogue » a-t-il ajouté avant de conclure
« Si un décret créant une DGE intervient à 2 mois du référendum, pour conférer les 100% d’attributions d’un organe de gestion des élections à la DGE et près de 80% des pouvoirs de l’actuelle direction des affaires politiques et de l’administration électorale, il reste à savoir si c’est la mouture de la constitution relative aux élections qui doit s’aligner avec le décret ou si l’on assiste déjà à une source congénitale de non-respect de la prochaine constitution »