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S’il y a une chose qui rend le plus les autorités de la transition fières d’elles-même, c’est le fait de pouvoir financer les élections sans l’assistance extérieure. Ce fut le cas du scrutin référendaire. Mais combien a-t-il coûté au contribuable guinéen ?
La question a été posée ce dimanche 12 octobre par des journalistes au ministre porte-parole du gouvernement lors d’une rencontre à Conakry. La réponse de Ousmane Gaoual Diallo est on ne peut plus claire.
« Je n’en sais rien. Mais le MATD doit avoir une idée plus fine des ressources financières engagées ou même des finances. Mais ça a coûté beaucoup. Alors comment est-ce qu’on calcule le coût d’une élection ? Par son importance ? Par le nombre de personnes qui y prennent part ? Parce que c’est le bulletin, c’est le déplacement, c’est le temps et tout. A quel niveau on dit que c’est coûteux ou pas ? Moi je pense que c’est peut-être même pas assez coûteux. On aurait pu avoir chacun une prime pour être partie. Non, je ne connais pas le montant global », a-t-il répondu.
Il a avoué qu’il ne connaît pas non plus le coût de la présidentielle du 28 décembre. Cependant, il estime que quarante millions de dollars ou plus pourra faire l’affaire.
« Non. Je ne sais pas combien ça va coûter. Mais de façon générale, une présidentielle comme ça, il faut compter dans une quarantaine de millions de dollars ou plus. Pourquoi ? Parce que, qu’est-ce qu’on met dans le coût d’une élection ? Est-ce qu’on met tout ce qui a prévalu à la préparation, y compris l’achat de ces machines-là, qu’on a programmées, pas pour le vote, mais pour le recensement ? Ensuite, l’argent qui a servi à tous les agents qui ont été déployés pour l’enrôlement. Est-ce qu’on met tout ça dans le coût d’une élection ? Ou bien on met juste la dépense liée à l’impression des bulletins, et ce qu’on fait le jour-là ? Si on prend depuis le début, c’est plusieurs millions que ça va coûter. Rien que les équipements qu’on a. Les urnes et tout », s’est défendu Ousmane Gaoual Diallo.
Sékou Diatéya