Lola : la culture du gombo, une aubaine pour de nombreuses femmes à Lola

il y a 2 jours 24
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Depuis quelques années, la préfecture de Lola est devenue la plaque tournante de l’exportation du gombo sur les différents marchés guinéens. C’est une activité lucrative qui permet à plusieurs femmes de joindre les deux bouts. Ce légume gluant, très prisé sur le marché guinéen, attire la convoitise des commerçants venus de Conakry, de Siguiri et même du Libéria. De nos jours, il est devenu un produit d’exportation pour ces femmes. On peut compter jusqu’à trente voitures et minibus qui transportent chaque soir, des sacs de 50 kilogrammes, en direction de la capitale et d’autres régions du pays. Deux localités constituent le point de stockage des sacs de gombo. Il s’agit de Zougoueta et de Gogota, qui sont des points de regroupement.

Selon Seny Sonozara, « la culture du gombo rapporte beaucoup aux femmes de la préfecture. Au début, Gogota était la gare principale du gombo. Aujourd’hui, dès les premières pluies, les femmes défrichent des domaines pour les pulvériser. Ensuite, nous labourons nos champs de gombo. Ce n’est pas dans les bas-fonds, c’est sur les coteaux. Une fois labouré, le gombo, en moins de deux mois, la production commence ; c’est une variété hâtive. Ça reste petit, mais ça commence à donner du gombo. Notre variété est très recherchée par les femmes. C’est pourquoi, nous voyons ici des femmes venues des autres régions, pour acheter nos semences. »

Plus loin, selon une autre dame : « chaque année, nous achetons du gombo frais, ici, à Gogota et dans d’autres villages. Souvent, le prix varie, mais pour 50 kilogrammes, c’est autour de 300. 000 francs guinéens. Vraiment, la culture du gombo est une véritable aubaine pour les femmes de la localité. Cette culture du gombo se généralise, mais pour cette période, elle se concentre autour de la commune urbaine de Lola. »

Pour Sékou Doukouré, chauffeur de son état : « l’agriculture rapporte bien quelque chose, à l’ensemble de la population. C’est une parfaite illustration de son importance pour tout le monde. Le transport des sacs de gombo de Lola à Conakry coûte plus de trois millions. Chacun tire un profit : les paysans, les acheteurs, les chauffeurs, les motards qui transportent vers les lieux de stockage et les consommateurs. L’État devrait appuyer davantage les petits producteurs, plus que les autres secteurs. Aujourd’hui, Lola veut prendre la vedette à Kindia en termes de production d’avocats et d’ananas. C’est une production qui est connue à Nzérékoré, ainsi qu’au Libéria. Aujourd’hui, l’agriculture se développe véritablement. A preuve, il y a vraiment du maïs et de l’arachide frais en abondance», a-t-il conclu

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