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Le mouvement des réformateurs de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a vu le jour ce vendredi 30 mai 2025, à la faveur d’une conférence de presse à la maison commune des journalistes.
Il est né de la fusion entre le Cercle des amis de Gaoual (CERAG-UFDG) et les d’autres coalitions de cadres exclus du parti dirigé par l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.
Le Coordinateur du CERAG-UFDG, Pr Lamarana Pety, dans son intervention à l’occasion de cette conférence, a déclaré que « personne ne peut arrêter leur marche ». Se réjouissant de la décision de la justice en faveur du ministre Ousmane Gaoual Diallo, Pety a déclaré que « toutes les oreilles doivent entendre sa parole et se soumettre à sa décision ».
Pour lui, « nul ne saurait défier indéfiniment notre justice et, par-delà, notre Etat ».
« S’il y a des sourds volontaires, imaginaires ou des simulateurs, nous ne leur soufflons pas. Nous leur disons haut et fort que nous avons, quant à nous, entendu la parole de la justice guinéenne. La réintégration de Ousmane Gaoual et, par conséquent, la fin de toutes les injustices, les exclusions, les révocations et autres formes d’agissements », a-t-il dit.
Quant à la nature du combat que mène le Mouvement des réformateurs de l’UFDG, Lamarana Pety et ses collègues ont été clairs.
« Il n’est dirigé contre personne et ne demande la tête de personne ». Plutôt, a ajouté Pety, « il est contre la stagnation, le verrouillage des organes et des modes de fonctionnement de l’UFDG, un parti sclérosé dont les militants sont tétanisés dès qu’on évoque certains noms du simple fait qu’ils se soient intronisés des chefs ad vitam aeternam ».
« Cependant, qu’il se dise dans la tête, il y en a eu d’autres avant moi. Il y en aura après. Ainsi, l’équation UFDG trouve la solution avec le droit de chacun de sauver ce qu’il a à sauver. C’est cela aussi notre devoir car, beaucoup de têtes ont été laissées sur le chemin de la conquête du pouvoir. Qu’on pense à celles-là aussi et surtout. (…). Nous alertons clairement que sans la concertation, le dialogue, la réconciliation rien ne sera possible. S’il y en a qui veulent que la justice remette le nez à nouveau à l’UFDG, et pour quelle issue, qu’ils rejettent notre main tendue et nos propositions. En ce moment, tous les militants et au-delà, tous les Guinéens, verront quels sont ceux qui, après avoir décapité notre parti, veulent sa dissolution », a déclaré Pety.
MohamedNana BANGOURA