Kampala: le coach Abédi brise le silence sur les maux du Syli et lance un appel au sursaut national

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La Guinée a concédé ce lundi 11 août à Kampala sa deuxième défaite consécutive dans le groupe C du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024, battue 2-1 par l’Afrique du Sud. Malgré ce revers, le sélectionneur Souleymane Camara garde espoir et pointe du doigt un tirage relevé ainsi que certaines faiblesses structurelles du football guinéen.

« C’est un regret. Nous étions venus pour gagner aujourd’hui, mais le dieu du foot n’était pas avec nous. Mathématiquement, nous ne sommes pas encore éliminés. On y croit », a-t-il déclaré après la rencontre.

Contrairement au match précédent, le Syli local a affiché un visage offensif et déterminé, mais a été sanctionné sur des détails. Les occasions étaient là — six ou sept franches opportunités en première mi-temps — mais le réalisme a fait défaut. « Dans ce genre de compétition, les petites erreurs se payent cash », a rappelé le coach, saluant l’apport des joueurs intégrés au onze de départ : « ceux qui étaient sur le banc n’étaient pas mauvais. Ils ont eu leur temps de jeu et ont prouvé leur valeur. Je félicite tout le groupe. »

Un groupe relevé et un calendrier défavorable

Logée dans une poule comprenant l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Niger, la Guinée n’a bénéficié d’aucun répit entre ses matchs. « Le calendrier ne nous a pas aidés. Les autres équipes ont eu un jour de repos, pas nous. Mais, je ne cherche pas d’excuses. Si on doit sortir, ce sera avec fierté », affirme Souleymane Camara.

Le championnat guinéen dans le viseur

Interrogé sur l’écart de niveau avec ses adversaires, le technicien estime que la base du problème se trouve dans le championnat local. « À ce niveau, il y a beaucoup à revoir. L’équipe nationale n’est pas un lieu d’apprentissage. Si on travaille dur dans nos clubs, on aura moins de problèmes ici. Il faut mettre fin à la guerre d’ego, professionnaliser le championnat, organiser des stages pour les entraîneurs et former les joueurs en amont », plaide-t-il.

Avec un mince espoir de qualification, le Syli local se tourne désormais vers un dernier duel décisif face à l’Algérie. « Espérons que nous allons gagner. Et si nous devons sortir, que ce soit avec la fierté », conclut le sélectionneur.

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