Vive émotion à Cannes pour la présentation d’“Un simple accident”. Un film qu’on peut difficilement dissocier du destin personnel de son réalisateur, Jafar Panahi. Ennemi désigné de longue date par la République des mollahs, le cinéaste iranien a été régulièrement censuré, assigné à résidence, interdit de tourner et emprisonné. Pour la première fois depuis des années, il a pu quitter son pays pour défendre cette œuvre radicale et bouleversante. Alors que la rumeur enfle autour d’une possible Palme d’or, il s’est confié à Louise Dupont dans ce nouveau numéro de À l’Affiche à Cannes.