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Apparemment quand la nuit tombe et que c’est férié, l’hôpital régional de Kankan cesse toute activité. C’est le triste constat qu’à fait une dame la nuit dernière. Son nom est Mariame Tounkara. Alors que cette responsable commerciale à billet facile séjourne dans la ville de Kankan dans le cadre du concert de Azaya, elle s’est vue souffrir des maux d’oreilles tard la nuit. C’est ainsi qu’elle a pensé à aller à l’hôpital régional de Kankan pour se faire soigner.
« A 00 heures, j’avais mes oreilles qui me faisaient mal. J’ai appelé le motard d’abord. Celui-ci m’a dit que les pharmacies sont rentrées et qu’il va falloir attendre jusqu’au matin. Pendant que je patientais jusqu’au matin, entre 1 heure et 3 heures je ne parvenais plus à tenir. C’est ainsi que je suis sortie. J’ai cherché de l’aide. Parce que l’équipe avec laquelle je suis venue est partie à Fella pour le concert de Azaya. Quand je suis sortie, je n’avais pas eu de moto, parce qu’il se faisait tard. Mais j’ai vu un monsieur en cours de route a qui je me suis confiée. Il a été très gentil. Il m’a pris pour m’envoyer à l’hôpital régional de Kankan », a commencé par expliquer Mariame.
Son arrivée à l’hôpital régional de Kankan n’a pas mis fin à sa souffrance. Les médecins auprès desquels elle voulait trouver refuge étaient absents de l’hôpital. Mariame Tounkara s’en est rendu compte très tôt.
« Je viens à l’hôpital régional, le premier vigile dormait. Le deuxième était un homme en tenue. Je l’ai salué, il m’a répondu poliment et gentiment. Je lui ai dit que mes oreilles me font mal. Donc j’ai besoin d’aide. Il m’a indiqué le service des urgences urgence. Je suis allée à ce service, j’ai sillonné partout, mais je n’ai vu personne si ce ne sont que les malades et leurs parents », a-t-elle poursuivi.
N’ayant vu personne, la malade retourne auprès du vigile pour lui informer de n’avoir vu aucun médecin partout où elle est passée avec ses terribles maux d’oreilles. Tout de suite, elle est informée des raisons de l’absence des médecins de l’hôpital.
« Il me dit, madame, aujourd’hui, ça n’a presque pas travaillé ici. Parce que c’est férié. C’était la fête hier, le lendemain qui a suivi, c’était férié. J’ai répondu, férié à l’hôpital régional ? De surcroît, on est dans un moment où il y a presque tout le monde ici ? », a interrogé la responsable commerciale à billetfacile sans avoir de réponse.
Mariame Tounkara est conduite dans un autre hôpital. Celui-ci était tout simplement fermé. Ils se sont transportés dans un troisième. Là-bas, on leur dit que tout est mis en veilleuse jusqu’à 8 heures. La responsable commerciale à billet facile n’en veut pas aux cliniques privées mais elle trouve que la cessation de toutes les activités à l’hôpital régional de Kankan pour des raisons de férié est gravissime.
« C’est quelque chose qui est grave. Imaginez, moi, je suis asthmatique. Si j’avais fait comme ça ma crise d’asthme. Je n’ai pas de produit avec moi. Mais je pouvais mourir à tout moment. Donc, c’est vraiment dommage pour un pays. De surcroît un endroit où on dit que c’est la deuxième capitale. Ça ne doit pas rester comme ça. C’est comme ça que nos frères meurent. Nos sœurs meurent. Il n’y a pas de suivi », a-t-elle chargé.
Sékou Diatéya