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Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS) hausse le ton.
Dans une note adressée au ministre Alpha Bacar Barry, les enseignants-chercheurs exigent la satisfaction de revendications restées sans réponse depuis plusieurs mois. À défaut, ils annoncent une reprise de la grève suspendue en juillet 2023, dès le 10 juin 2025.
Dans un document consulté par MédiaGuinée, le syndicat dénonce le non-respect des engagements pris par le ministère, notamment en ce qui concerne :
- Le reversement des frais de gestion ;
- Le paiement des ristournes dues pour les années universitaires 2022-2023 et 2024-2025 ;
- Et surtout, l’inapplication du décret n°0027/PRG/SGG du 24 janvier 2024, fixant les rémunérations spécifiques du personnel de l’enseignement supérieur.
Autre sujet de crispation : le non-paiement des frais de formation des formateurs, pourtant validés par des attestations de financement officielles.
Un dialogue sans suite, selon le syndicat
Se réclamant d’une culture du dialogue social, le SNAESURS regrette l’absence de résultats concrets malgré plusieurs réunions avec les autorités du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI). Même les assurances données par le Secrétaire général du ministère sur l’imminence des paiements n’ont pas été suivies d’effet, déplore la note.
Le syndicat dénonce également une immixtion croissante du ministère dans la gestion des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES), notamment :
- L’inscription et la réinscription des étudiants,
- La production des cartes d’étudiant,
- Et d’autres prérogatives censées revenir exclusivement aux IES, conformément aux textes en vigueur.
Ultimatum : jusqu’au 9 juin
Face à cette accumulation de frustrations, le SNAESURS pose un ultimatum clair : si aucune solution n’est trouvée avant le 9 juin 2025, la grève sera officiellement relancée à partir du 10 juin.
Le mouvement affectera l’ensemble des IES, des Institutions de Recherche Scientifique (IRS) ainsi que les Centres de Documentation et d’Information (CDI).
En conclusion, le syndicat réaffirme sa volonté de dialogue, mais avertit qu’il n’hésitera pas à défendre les droits des travailleurs, dans le strict respect des textes en vigueur, pour préserver l’autonomie et la qualité de l’enseignement supérieur guinéen.
L’article Enseignement supérieur : Alpha Bacar Barry interpellé, une relance de la grève annoncée dès le 10 juin est apparu en premier sur Mediaguinee.com.