Condamnation d’Aliou Bah : « Le MoDeL est né dans l’adversité, ce n’est pas maintenant que nous allons abandonner » (Moïse)

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Sans surprise, la condamnation en première instance du leader du parti MoDeL à deux ans d’emprisonnement a été confirmée par la Cour d’appel de Conakry.

Le verdict est tombé le 28 mai dernier. Condamné pour « offense au chef de l’État », Aliou Bah bénéficie du soutien sans faille de son parti, qui dénonce une justice inféodée et instrumentalisée.

« Nous avons accepté de nous sacrifier, non pas par faiblesse, mais par responsabilité, pour faire triompher la justice. Oui, nous savions que la justice était instrumentalisée. Nous ne sommes pas surpris, mais nous aurions espéré que la juge se mette au-dessus des pressions et tienne compte des principes fondamentaux, comme la séparation des pouvoirs. Car ceux qui rendent la justice prêtent serment devant le peuple. Malheureusement, c’est l’instrumentalisation qui a pris le dessus. Nous prenons acte de ce verdict, mais nous le contestons fermement. Nous ne l’acceptons pas », a déclaré Moïse Diawara, porte-parole du MoDeL, lors de l’assemblée générale du parti, ce samedi 31 mai 2025.

Le MoDeL assure qu’il ne baissera pas les bras. Avec l’appui de leurs avocats, ses responsables ont décidé d’explorer toutes les voies de recours disponibles.

« Tant qu’une seule voie de recours existera, nous la saisirons. Car ne pas le faire serait reconnaître la légitimité d’un verdict injuste. Ce que nous voulons, c’est démontrer à l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes pas coupables des faits reprochés. Nos avocats ont minutieusement démonté les charges, article par article, prouvant que l’accusation portée contre Aliou Bah n’est fondée ni en droit, ni en fait », a insisté Moïse Diawara.

Pour les cadres du MoDeL, cette condamnation vise à écarter leur leader du processus électoral. Ils dénoncent un acharnement politique et une manœuvre visant à nuire à un homme, dont la seule faute serait son engagement pour la justice, la démocratie et l’éveil des consciences citoyennes.

« Notre parti est né dans l’adversité. Il a grandi dans la difficulté. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons abandonner. »,  a martelé Moïse Diawara.

Les cadres du MoDeL restent convaincus qu’Aliou Bah est un homme de convictions, fidèle à ses principes, et que l’histoire finira par lui rendre justice.

Hadja Kadé Barry 

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