Cameroun : “On me demandait 10 000€”… le scandale autour de la sélection des Lions Indomptables !

il y a 6 heures 18
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Football camerounais : Hervaine Moukam dénonce une tentative de corruption pour intégrer la sélection.

Un nouveau témoignage embarrassant secoue le football camerounais. Hervaine Moukam, ancien ailier du BATE Borisov (Biélorussie) et aujourd’hui au CS Sedan, affirme qu’il lui a été demandé 10 000 euros (environ 6,5 millions FCFA) pour espérer une convocation en équipe nationale du Cameroun.

L’attaquant de 31 ans raconte qu’entre 2018 et 2020, alors qu’il brillait en Europe de l’Est, des personnes se présentant comme proches de la sélection l’auraient approché pour « faciliter » son intégration chez les Lions Indomptables.

« On m’a clairement dit que si je voulais être appelé, il fallait payer 10 000 euros », confie Moukam dans une interview accordée au média Carré, visiblement encore marqué par l’épisode.
« C’était un homme et une femme proches du staff qui me parlaient. (…) C’était bien organisé. Dis-toi que le club du BATE Borisov a même reçu la lettre pour le prochain rassemblement. Genre ‘si tu ne nous crois pas capables, voici la lettre !’ »

Cette révélation relance le débat sur la transparence et l’éthique dans la sélection nationale camerounaise, soulevant de nombreuses interrogations dans le milieu du football africain.

🔴 Hervaine Moukam, actuel joueur du CS Sedan, déclare que des personnes proches de la sélection lui auraient demandé 10 000€ (6,5 millions FCFA) pour être appelé en équipe nationale du Cameroun lorsqu’il évoluait au Bate Borisov (2018-2020), en Biélorussie. 🙌💰🇨🇲

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— AllezLesLions (@AllezLesLions) October 20, 2025

Football camerounais : une vieille plaie qui continue de saigner

La révélation de Hervaine Moukam choque, mais n’est pas totalement nouvelle dans le paysage du football camerounais. Ces dernières années, plusieurs joueurs — anciens ou en activité — ont dénoncé des pratiques similaires, souvent dans l’ombre, sans jamais que les responsables soient identifiés.

Une vieille plaie du football camerounais

Si ces faits remontent à la période précédant l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT, ils mettent en lumière un problème plus profond : réseaux d’influence, intermédiaires douteux et promesses d’appels contre rémunération.

Moukam, lui, n’a malheureusement cité aucun nom, rendant impossible l’identification des auteurs : agents véreux ? membres corrompus ? simples opportunistes profitant du système ?

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Le silence, principal ennemi du changement

Ces accusations relancent le débat sur la transparence dans la gestion de la sélection nationale. Tant que les victimes de ces pratiques ne vont pas jusqu’au bout de leurs révélations, le système risque de perdurer, protégé par l’anonymat et l’impunité. Les joueurs qui dénoncent ces faits seraient donc avisés d’aller jusqu’à donner les noms.

En attendant, ces scandales à répétition continuent de ternir l’image des Lions Indomptables, autrefois symbole d’excellence et de fierté africaine.

Si le Cameroun veut retrouver la grandeur de son passé, il devra aussi gagner ce combat-là : celui contre la corruption et les passe-droits qui minent son football de l’intérieur.

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