ASCAD et ANVJ unissent leurs efforts pour former 100 jeunes à la paix et à l’unité nationale

Par Ibrahima Kalil Diallo : Dans le cadre de la formation continue des jeunes Guinéens en vue de leur insertion économique et sociale, l’Agence du Service Civique d’Action pour le Développement (ASCAD), en partenariat avec l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse (ANVJ), a formé 100 jeunes volontaires issus des huit régions administratives du pays. La session qui a duré dix jours s’est tenue au centre régional SCAD de Kindia.

Axée sur les thèmes de la paix et de l’unité nationale, cette formation fait suite à celle de 350 agents de santé, organisée précédemment au centre SCAD régional de Kankan, dans le cadre du même partenariat. Les bénéficiaires ont reçu une formation civique et citoyenne destinée à faire d’eux de véritables ambassadeurs des valeurs morales et citoyennes au sein de leurs communautés respectives.

À l’issue des dix jours de formation, une cérémonie officielle de clôture s’est tenue au centre SCAD régional de Kindia, en présence des cadres du ministère de la Jeunesse, de responsables de l’ASCAD et de l’ANVJ, ainsi que des autorités communales, préfectorales et régionales.

Présent à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, Cellou Baldé, a salué l’engagement des formateurs et remercié, au nom du président de la République, Mamadi Doumbouya, l’ensemble des acteurs impliqués dans la réussite de cette initiative.

« Je tiens à exprimer toute ma gratitude au Chef de l’État, qui a fait de la formation des jeunes une priorité de sa gouvernance. La jeunesse n’est pas seulement bénéficiaire des objectifs de développement durable, elle en est l’actrice principale, la force d’innovation et de transformation des politiques publiques. Vous êtes la force de notre pays ; il est donc impératif de vous donner l’espace, la confiance et les moyens nécessaires pour être de véritables moteurs du développement », a déclaré le ministre.

Il a ensuite adressé ses félicitations aux directeurs généraux de l’ASCAD et de l’ANVJ, qu’il a qualifiés d’acteurs clés de la réussite de cette deuxième phase de formation.

Pour le directeur général de l’ASCAD, le colonel Mohamed Amine Camara, cette initiative illustre la capacité de la jeunesse guinéenne, dans toute sa diversité, à jouer pleinement son rôle dans la construction nationale. Selon lui, cette formation s’inscrit dans la vision des Nations unies en matière de développement durable.

« Notre Président a su redonner à la jeunesse guinéenne la place qui lui revient dans le destin de notre nation. Cette formation ne doit pas seulement transmettre des connaissances, elle doit aussi être un outil de responsabilité envers les communautés et la nation tout entière, pour la préservation de la paix et la promotion du développement local. L’objectif est clair : contribuer à une transformation sociale, civique et économique durable de la Guinée », a-t-il souligné.

Rappelant que cette deuxième phase fait suite à la formation de 350 agents de santé à Kankan, le directeur général de l’ASCAD a remercié le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère de la Jeunesse, à travers l’ANVJ, pour leur engagement en faveur d’une jeunesse responsable.

De son côté, le directeur général de l’ANVJ, Mamadou Macka Baldé, a salué la mobilisation des partenaires et estimé que cette formation vise à impulser une nouvelle génération de citoyens responsables et compétents, capables de relever les défis de la société guinéenne.

Mamadou Macka Baldé, directeur général de l’ANVJ

« Cette formation n’est pas une fin en soi, mais le début d’un chemin vers une Guinée inclusive et solidaire. Je vous encourage à mettre en pratique les acquis et à devenir des acteurs clés du développement durable », a-t-il déclaré.

S’exprimant au nom des bénéficiaires, la porte-parole des volontaires, Cathérine Hulda Kamano, a salué la qualité de la formation et remercié l’ensemble des acteurs impliqués. Elle a également plaidé pour un accompagnement matériel afin de faciliter la mise en œuvre des acquis sur le terrain.

« Ce que nous avons appris ici est bien plus qu’une formation, c’est une responsabilité sociale. Nous sollicitons notamment des moyens de déplacement, des ordinateurs et des projecteurs pour mieux agir au sein de nos communautés », a-t-elle indiqué.

Présentes à la cérémonie, les autorités régionales et préfectorales de Kindia ont, par la voix du préfet, Abrahmane Keïta, salué cette initiative en faveur de la jeunesse guinéenne.

Par Ibrahima Kalil Diallo

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