ANLC-PBG : plus d’une dizaine de travailleurs remerciés après la grogne contre la gestion de leur secrétaire exécutif (Source)

il y a 4 heures 38
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

La crise qui mine l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance s’enlise. En effet, plus d’une dizaine de travailleurs dont des fonctionnaires, seraient remerciés par le secrétaire exécutif.

L’information a été confirmée par un des travailleurs de la boîte. Celui-ci explique que cette décision de Dr Mohamed Bérété résulte du mouvement de revendications que les travailleurs de cette agence avaient organisé le 3 juin dernier pour dénoncer ‘’la mauvaise gestion’’ du secrétaire exécutif de l’ANLC-PBG

« Après les événements qui se sont produits, le secrétaire exécutif de l’ANLC-PBG a fini par appliquer son organigramme et procéder à un mouvement du personnel. Mais dans ce mouvement, il y a plus d’une dizaine de travailleurs qui ne se retrouvent pas dedans. Alors qu’ils étaient des fonctionnaires pour la plupart et des contractuels dont les contrats étaient arrivés à terme mais qu’il continuait à employer et qui depuis deux mois, n’ont pas été payés », a affirmé la source.

Au-delà de l’exclusion de certains, Dr Mohamed Bérété aurait muté d’autres à l’intérieur du pays. Pour notre informateur, ce n’est ni plus ni moins qu’une volonté de régler des comptes, en violation des principes de l’administration publique.

« Pour nous, c’est un acte qui a consisté à punir tous ceux qui ont été mêlés à ce mouvement de revendications. Il y a d’autres qui ont été mutés à l’intérieur du pays sans motif valable. En principe la pratique dans l’administration si vous devez prendre quelqu’un au niveau de l’administration centrale pour l’intérieur du pays, il faut que ce soit avec une promotion. Au contraire, c’est une sanction. C’est comme s’il avait commis une faute », a-t-il regretté.

Ce travailleur a ajouté que lui et certains de ses collègues ne comptent pas rester bras croisés. Selon lui, ils ont déjà adressé des courriers aux plus hautes autorités du pays, aux organisations de la société civile, aux organisations de presse et aux institutions républicaines.

Il faut préciser que les quatre personnes qui ont été interpellées et conduites à la DPJ en marge du mouvement de revendications font d’office partie des travailleurs remerciés.

Il s’agit de Sayon Koivogui, chef du département de la bonne gouvernance, de Mohamed Lamine Soumah, analyste au département des relations extérieures, de Patrice Sandouno, chef de service du secrétariat central et de Souleymane Sylla, directeur régional de l’agence nationale anticorruption de Kindia.

Les points de revendications

Le mardi 3 juin dernier Les travailleurs de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance se sont dans un mouvement d’humeur contre la gestion de leur secrétaire exécutif. Ils avaient sur la table plusieurs points de revendications :

1- Nous sommes contre l’organigramme que vous voulez nous imposer.

2- Nous sommes contre la réduction drastique du personnel de l’ANLC-PBG sans motif valable, ainsi que le salaire.

3- Nous demandons que nos collègues contractuels soient remis dans leur droit : Reconduire leur contrat payer leurs salaires pour les mois où Monsieur le S.E les a fait travailler.

4- Nous demandons la mise en application du contenu du rapport de la retraite de Kindia dans lequel se trouve un organigramme accepté par tous les cadres de l’ANLC-PBG et experts que vous-même avez fait participer à ces travaux.

5- Nous demandons la mise en place d’une section syndicale.

6- Nous demandons la mise en place d’un Conseil d’Administration.

Vu les points suscités, les grévistes demandaient unanimement le départ de Mohamed Bérété.

Sékou Diatéya

Lire l'article en entier