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La présidente de la Fédération guinéenne des parents d’élèves, étudiants et amis de l’école (FEGUIPAE), Adama Sow, a réagi à la nouvelle menace de reprise de la grève annoncée par l’intersyndicale de l’éducation (SNE, FSPE), dès le 5 janvier 2026. Elle appelle les syndicats à la retenue afin d’éviter une année blanche et de préserver l’intérêt supérieur des élèves.
Interrogé par Guinee360, la présidente de la FEGUIPAE met en garde contre les conséquences d’une prolongation du mouvement syndicale. Elle rappelle que les syndicats « ont déjà mené une grève de deux semaines » et alerte sur le risque d’un dépassement du seuil critique des jours de grève. « Le nombre de jours de grève est déjà tenu en compte au regard des normes internationales. Quand la grève dépasse 40 ou 45 jours, au-delà de cela, c’est l’année blanche qui sera déclarée. Est-ce que c’est le souhait d’un parent, d’un enseignant ou d’un membre du gouvernement ? Moi, je dirais non. Nous risquons une année blanche pour nos enfants, et ce n’est ni souhaité ni salutaire.»
Si elle précise ne pas être opposée au prince de la grève, la présidente de la FEGUIPAE insiste sur la nécessité de préserver les élèves, tout en reconnaissant la légitimité des revendications syndicales. « Je ne suis pas contre qu’ils grèvent. Je sais que tout ce combat qu’ils sont en train de mener, c’est pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Mais il faut aussi savoir que l’intérêt des enfants est une priorité. Les enfants qui sont dans les écoles, ce sont aussi leurs enfants. Les empêcher d’apprendre, c’est créer un retard que personne ne souhaite, surtout aujourd’hui où nous sommes dans une concurrence des savoirs. »
Adama Sow s’appuie également sur le contexte politique à venir pour appeler à une suspension des actions de grève, estimant que le cadre actuel ne se prête pas à des négociations efficaces. « Gréver pour dialoguer avec qui ? Pour négocier avec qui ? Après les élections du 28 decembre, un nouveau président sera élu, qui pourra maintenir le gouvernement ou en nommer un autre. Est-ce que les gens qui seront là au 5 janvier seront habilités ou mandatés à mener des négociations ? À partir du 5 janvier, il n’y aura pas de répondant pour le moment. Il vaut mieux attendre l’installation du nouveau gouvernement, qu’il soit maintenu ou renouvelé, afin d’avoir des interlocuteurs qui maîtrisent le dossier. »
Pour terminer, la présidente de la FEGUIPAE appelle l’intersyndicale de l’éducation à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt des élèves au centre de toute décision. Pour elle, « ces enfants sont leurs enfants, leurs neveux, leurs cousins, leurs petits frères », et si « la grève n’est pas mauvaise en soi », elle doit être menée « sans empêcher les enfants de continuer les cours. »
L’article Adama Sow, FEGUIPAE : « Je ne suis pas contre la grève, mais l’intérêt des enfants est une priorité », est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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