10ᵉ édition du « Fristival » : une étape historique marquée par son institutionnalisation

il y a 2 heures 12
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La ville de l’alumine replonge dans l’effervescence culturelle. Le Festival de Fria, connu sous le nom de Fristival, a officiellement ouvert ses portes le 22 décembre pour trois jours d’intenses activités artistiques et culturelles. Jusqu’au 24 décembre, concerts, panels, formations et initiatives sociales rythmeront cette 10ᵉ édition, qualifiée de spéciale par les organisateurs.

Ce lundi, Macka Traoré, premier commissaire général du Fristival, entouré de son équipe et des autorités locales, a fait le point sur l’organisation de l’événement et dévoilé les grandes lignes de cette édition anniversaire.
Pour Macka Traoré, 1er commissaire général du festival, le Fristival dépasse le simple divertissement :

« L’objectif, c’est que dans quelques années nos enfants viennent organiser ce festival-là et qu’ils nous invitent. Quand on ne pourra plus être là, que nos enfants disent « Papa, je t’invite au festival ».

Un événement peut aller au-delà de son objectif principal qui est peut-être festif. Le festival aujourd’hui est une rencontre de tous les Friakas, de tous les amoureux de la culture, de l’Afrique, du monde entier… Cette année, on a changé les dates et ça fait qu’il y a les artistes qu’on avait prévus qui sont dans des difficultés aujourd’hui. Mais sinon, aujourd’hui par exemple, on a Alasko, on a Fichkila, on a Sayon… Ils vont jouer le 24. On aura beaucoup d’artistes. On aura tous les jours, minimum, trois vedettes. »

La programmation a mis l’accent sur la jeunesse et l’engagement culturel :

« Les activités, c’est les mêmes. Il y aura notre Children’s Day, mon Children’s Day d’amour, la journée des enfants. Je tiens à cette journée. On va faire des panels. Il y aura des formations. Après, ici, il y a un match de gala… Pour cela, la scène est particulière, la programmation va être particulière et beaucoup de choses vont se passer là-bas. Comme il a dit, on va aussi sensibiliser les gens. C’est la première fois qu’une préfecture se déplace pour venir nous soutenir. »

Cette 10ᵉ édition marque une étape capitale : « L’institutionnalisation de la chose, ça veut dire que dorénavant, le ministère de la Culture et de l’Artisanat accompagne naturellement le festival… Dorénavant, dans le programme annuel du ministère de la Culture et de l’Artisanat, le festival figure. Et ça, on l’a cherché des années et des années. On s’est battu avec tous les ministres… C’est le ministre lui-même qui a dit qu’il y a des festivals, il y a des événements en Guinée qui normalement doivent être accompagnés. Et le nom du festival est sorti de là. Le contenu ne changera pas, à moins qu’il soit amélioré, il reste intact. On ne peut pas comprendre le bonheur de ça. »

La 10ᵉ édition a aussi été l’occasion de célébrer l’engagement de N’dol : « Quand tu t’es battu dix ans et qu’on te dit que dorénavant, ton État te répondait et t’accompagnait. Il faut que Fria sache que pour nous, tu es un ministre. Pour nous, tu es un président… Merci pour les filles. Merci pour tout ce que tu as fait… Nous sommes toujours là avec ces filles en train de s’entraîner… »

Ému, N’dol a simplement murmuré à ses côtés : « Merci Macka ». Abdoul Karim Touré, directeur préfectoral de l’Éducation de Fria : « C’est le meilleur festival que je n’ai jamais vu d’abord dans aucune préfecture… Ce que Maca fait, ça permet aussi à mes élèves de s’épanouir. Surtout pendant les petits congés… En vous voyant, j’ai une confiance totale en vous. »

Madame Sow Idiatou Barry, directrice préfectorale de la Culture de Bofa : « Je suis très heureuse de me retrouver parmi vous aujourd’hui pour prendre part à l’ouverture officielle de la 10ᵉ édition du festival… Mais en toute honnêteté, je suis très émerveillée par le travail abattu par M. Macka. »

Amara Bangoura, secrétaire général de la préfecture, représentant le préfet : « Depuis l’année dernière que j’ai commencé à suivre les festivals, je suis vraiment émerveillée par le gigantesque travail… Cela fait dix ans de constance en faveur de FRIA. Avec ses maigres ressources, mais il n’a jamais cédé. Qu’il en soit vivement remercié et félicité. »

Il a conclu :« Nous voudrions saisir cette occasion… afin que ce festival soit un espace de sensibilisation. Nous ne sommes pas sans savoir que nous sommes à quelques jours de la date fatidique du 28 décembre 2025. »

À compter de lundi, le top départ a été donné pour trois jours d’émotion et de festivités, sous le signe de la culture, de la jeunesse et désormais de l’institutionnalisation officielle du Fristival.

Mayi Cissé

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